Alvéole lève 1 million d’euros

DEEP TECH FRANCAISE, UN PARI REUSSI 

Alvéole lève 1 million d’euros et valide le modèle de son Company Builder Quattrocento

PARIS, le 16 Octobre 2018, 9h30 – Alvéole, société spécialisée dans les outils de création de modèles d’environnements cellulaires plus proches du vivant pour les laboratoires de recherche, annonce aujourd’hui avoir réalisé sa première levée de fonds d’1 million d’euros auprès d’investisseurs privés tiers et confirme ainsi la solidité de son positionnement.

Après une première phase de financement par Quattrocento depuis 2010 qui permet le lancement réussi de son premier produit PRIMO consacré à la création de modèles cellulaires in vitro en 2016, Alvéole atteint désormais l’indépendance financière. Grâce à cette nouvelle levée, Alvéole pourra poursuivre le développement de ses innovations et enrichir ses équipes de nouveaux talents.

Quattrocento : Un modèle unique de création de Deep Tech

Malgré une expertise nationale scientifique et technologique reconnue, la voie de la réussite dans le secteur des Deep Tech françaises en « Life science Tool » est semée d’embûches : coûts de développement importants, facteur risque trop élevé pour les investisseurs institutionnels. La réussite d’Alvéole, seulement deux ans après la commercialisation de son premier produit, est la confirmation de l’efficacité du business model porté par son Company builder Quattrocento, activement engagé dans la redynamisation du tissu industriel français. Basé sur le financement et la création de PME solides, le modèle associe chercheurs académiques, partenaires industriels français et un réseau d’investisseurs impliqués pour créer les pépites de demain.

Alvéole : Une structure solide et autonome

Alvéole dispose désormais des attributs d’une société plus robuste, levant ainsi les freins généralement attribués aux start-ups : une technologie dont les principaux risques (maitrise des performances, reproductibilité, fiabilité) ont été levés, des unités produites et disponibles à la vente, des laboratoires internationaux ayant déjà acquis le système et des partenariats commerciaux avec les multinationales du secteur. Avec plus de 35 systèmes déjà vendus dans le monde, un chiffre d’affaires multiplié par 6 depuis 2016 et un objectif de 1,5 millions d’euros à la fin 2018, la technologie de bio-ingénierie développée par Alvéole n’en est plus à la preuve de concept. La PME a su convaincre des laboratoires de renom[1], démontrer son expertise dans le secteur très innovant des outils pour les sciences du vivant et s’affirmer aujourd’hui comme la société française spécialiste des nouveaux modèles in vitro avec son positionnement unique.

Les fonds levés par la PME française de 12 personnes, mêlant des compétences multidisciplinaires en matière de R&D avec des biologistes, des chimistes et des physiciens, devraient permettre de recruter de nouveaux profils commerciaux pour accompagner son développement.

Alvéole va, en parallèle, poursuivre le développement de sa plateforme de bio-ingénierie en conservant sa vision d’accessibilité au plus grand nombre de biologistes, selon 3 axes principaux :

• L’ajout de nouvelles fonctionnalités logicielles, afin de fournir un outil toujours plus puissant et répondant précisément aux besoins spécifiques des biologistes ;
• La simplification de l’accès à la technologie pour le plus grand nombre d’utilisateurs par un accompagnement poussé dans l’élaboration de protocoles (alliant optique, chimie et culture cellulaire) et l’assurance de la reproductibilité des résultats permettant l’accélération des travaux scientifiques et des publications afférentes ;
• L’automatisation du processus de création de modèles in vitro, afin de passer progressivement d’une utilisation séquentielle à des expériences en série compatibles avec les standards des laboratoires pharmaceutiques.

« Les compétences pluridisciplinaires de notre équipe, l’écoute attentive de notre marché et une offre en adéquation avec les besoins spécifiques et exigeants de la recherche, ont été des éléments essentiels pour définir un positionnement cohérent et désormais reconnu par la communauté scientifique de la biologie cellulaire. L’expertise de Quattrocento sur les stratégies de développement et de financement nous a permis d’atteindre un statut de société pérenne. Les fonds levés nous permettent à présent de passer un nouveau cap, l’indépendance financière, et nous donneront les moyens de mettre en œuvre les ressources humaines et matérielles supplémentaires nécessaires pour accélérer la diffusion de notre offre auprès des laboratoires académiques. », explique Romuald Vally, Directeur Général d’Alvéole.

« Nous sommes ravis d’avoir accompagné Alvéole depuis sa création jusqu’à ce stade de maturité où elle est désormais solidement installée sur son marché et opérationnellement indépendante. Cette levée de fonds auprès de tiers marque ce passage à l’autonomie. » ajoute Bertrand Fourquet, Président de Quattrocento.

Avec 60 % de ventes réalisées à l’international et un marché américain particulièrement demandeur de nouveaux modèles in vitro, Alvéole souhaite également renforcer son ouverture à l’international dans les prochains mois.

A propos de PRIMO

Des tests cellulaires plus fiables et proches du vivant remplaçant à terme le besoin des tests sur animaux. Une utopie ? Pas nécessairement lorsque que l’on observe l’essor de la demande des laboratoires de recherche en biologie cellulaire ces 10 dernières années et les problèmes éthiques toujours plus grands soulevés par l’expérimentation animale. Consciente de la nécessité d’un changement de paradigme, Alvéole lance PRIMO, en 2016 : un outil de bio-ingénierie capable de générer en laboratoire des environnements sur mesure où les cellules (y compris les cellules souches induites) peuvent se comporter comme elles le font dans l’organisme et donc être étudiées de façon plus fiable. En permettant aux chercheurs en biologie cellulaire d’étudier des processus biologiques dans des conditions mimant celles observées in vivo, PRIMO accélère la recherche scientifique tout en diminuant le recours aux modèles animaux et ouvre de nouvelles possibilités pour des tests plus standardisés pour le développement de nouvelles molécules pharmacologiques.

PRIMO est une plateforme de bio-ingénierie complète, constituée d’un module optique branché sur un microscope, d’un logiciel dédié à la fabrication d’environnements cellulaires imitant le vivant, et un réactif chimique permettant aux cellules d’interagir avec cet environnement. Une offre d’outils et de services intégrés pour les laboratoires académiques de recherche du monde entier.

A propos d’Alvéole

Alvéole est une Deep Tech fondée en 2010 par trois chercheurs du CNRS en collaboration avec Quattrocento, un « créateur de Deep Tech dans le domaine des sciences du vivant » permettant aux chercheurs académiques de transformer leurs inventions en produits commercialisés. La jeune société avec à sa tête Romuald Vally, CEO depuis 2016, compte 12 collaborateurs, mêlant des compétences multidisciplinaires en matière de R&D avec des biologistes, des chimistes et des physiciens. L’ambition de la société est de devenir la référence des outils de création d’environnements cellulaires in vitro avec des modèles plus fiables et ainsi contribuer à réduire les tests sur les animaux tout en accélérant la recherche scientifique.

A propos de Quattrocento

Redynamiser le tissu industriel français est un enjeu économique majeur. C’est pourquoi Quattrocento fabrique des PME solides, exportatrices d’équipements pour la recherche médicale et biologique, en associant proximité avec les chercheurs académiques, un réseau de partenaires industriels français et un réseau d’investisseurs impliqués. Des entreprises dont certaines deviennent des PME comme Alvéole, Quattrocento en a créé déjà 7, à différents stades de développement, en intégrant les chercheurs et en s’occupant de toutes les fonctions nécessaires au sein d’une entreprise comme le marketing, le financement, l’industrialisation ou encore la stratégie et la commercialisation.

Contacts

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[1] Parmi ses clients, Alvéole compte notamment l’Institut Curie (France), le CEA (France), l’Université de Manchester (Royaume-Uni), l’Université McGill (Canada), le Karolinska Institute (Suède), le NIH (Etats-Unis), la FDA (Etats-Unis), l’université de Stanford (Etats-Unis) ou encore l’UNSW (Australie).